Le Comité Technique Académique du 18 janvier dernier avait, parmi ses points à l’ordre du jour, les nouvelles modalités de rémunération des AESH, réclamées depuis un an par la FSU lors des
Doc 1 : grille AESH 2017
CTA, GT et audiences. L’actuelle grille, mise en oeuvre en 2017 (doc 1), devenait de plus en plus problématique : en effet, l’indice extrêmement bas du premier niveau (CDD de moins de 3 ans) devait être augmenté à chaque hausse du SMIC pour que la rémunération de nos collègues AESH ne pas soit pas inférieure à ce dernier. Et en l’absence de modifications des niveaux supérieurs, la grille avait fini par se tasser, ne permettant plus de reconnaître l’ancienneté des AESH !
Nous avons obtenu l’indice majoré 332 pour les trois premières années de CDD (doc 2), ce qui constitue une petite amélioration, loin d’être suffisante cependant : +14 euros par mois. Les revalorisations suivantes ont lieu tous les 3 ans : 334 au bout de 3 ans de CDD. Lors du passage en CDI , puis tous les 3 ans, l’augmentation prévoit 6 points d’indice supplémentaires, comme le prévoit le cadre de gestion national.
Doc 2 : nouvelle grille AESH 2021
Progrès donc, puisque ces nouvelles modalités rattrapent quelque peu les pertes subies depuis 2017. Mais elles restent loin des attentes et des besoins : les hausses successives du SMIC risquent d’entraîner dans les années à venir le même tassement de la grille que celui auquel elles tentent de mettre fin. Une revalorisation de la rémunération des AESH, acteurs majeurs de l’école inclusive, est indispensable pour que ce métier soit reconnu à sa juste valeur et que les personnels qui l’exercent sortent de la précarité dans laquelle les faibles rémunérations les maintiennent.
Au SNUEP-FSU, nous demandons également à ce que les AESH bénéficient d’un statut de fonctionnaire. La création d’un diplôme doit venir sanctionner leur formation. Par ailleurs, face à des situations d’épuisement, nous réclamons la prise en compte de la pénibilité du travail des AESH.